Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les fennecs
8 mai 2008

Trophées Part III, l'incontournable...

1059548775_742fifa_ronaldoPrix Aimé Jacquet / Ronaldo à

Jean surnommé Jeannot, Johnino, grande gueule.

Un tournoi de Paris 2007 laborieux pour cause de mauvaise santé, un genou capricieux, les ravages du temps qui passe et de l'âge qui avance... L'ami Johnino avait tout pour se laisser aller au découragement et abandonner cette foi sans limites qu'il vouait à l'esprit Fennec.

Mais loin s'en faut, et c'est du banc de touche, auquel son genou le condamnait à rester cloué, qu'il dispensa ses précieuses recommandations et sa motivation aux valeureux Fennecs. Retenant son souffle aux accélérations du Palefrenier, encaissant chacun des buts comme s'il était lui-même le défenseur pris en défaut, distribuant ses conseils avisés sans retenue, Johnino n'était pas un simple spectateur, il souffrait et se réjouissait avec ses coéquipiers ! "Mais putaiiiiiin Cancrelas ! REDESCEND !", "Fais ta passe Didier !", "Plus vite la relance Vianney !", en total empathie avec les joueurs il sût faire tourner l'effectif et redonner ce goût de la victoire, de l'effort et du sacrifice à nos intrépides guerriers avant chaque match, parce qu'avant tout, c'est cela un capitaine : l'homme qui motive ses troupes, l'homme qui se ronge les ongles, impuissant, alors que les soldats partent au combat, l'homme qui prend les décisions les plus importantes à contrecoeur mais avec le visage impassible parce que la peur n'y doit pas transparaître.

"O capitaine, mon capitaine !", sans cette fougue et cette envie inlassable, les Fennecs n'auraient pas été ce qu'ils ont été : brillants mais aussi tellement humains avec leurs instants de génie et de faiblesse !

Un simple merci ne suffirait pas à te dire à quel point tu as su nous inspirer !

Pourquoi Aimé Jacquet : parce que, là où aucun journaliste ne pariait un centime sur cette équipe venue de nul part, il aura su dire : "Laissez-moi faire mon boulot et faites le vôtre !" apportant avec la coupe la preuve vibrante qu'il avait mille fois raison. Les Fennecs n'ont pas ramené la coupe tant espérée il est vrai mais ils ont montré qu'ils savaient répondre présent lors des grands rendez-vous et qu'à l'avenir il ne faudrait pas oublier de compter avec eux.

Pourquoi Ronaldo : parce que, tel le génial attaquant brésilien, c'est une carrière en dents-de-scie que ce sublime milieu de terrain propose au public : alternant entre les blessures à répétition et les retours en fanfare, synonimes de défaite pour l'adversaire. Alors : survivant magnifique ou occasion manquée ? L'avenir nous le dira.

Enjeux : mûrir (combat perpétuel et presque perdu d'avance pour un Rousseau), trouver ribaude, s'acheter un genou qui tient la route et surtout continuer d'être ce héraut de la Fennequie à la plume acérée et au verbe haut qui porte les couleurs Fennecs aux quatre vents, proclamant à la suite du grand et regretté Jean-Charles de la Motte : "Le pipaïïïïïïïï !!!"

Publicité
Commentaires
T
Jean t'es mieux que Gauvain, Lancelot et Perceval!!<br /> Fennecs, pareille fringuance n'est surpassée que par quelques Barbichon, gloire à vous, ainés audacieux et victorieux!
P
bande de fennecs
J
Quel vibrant hommage...<br /> Je ne sais que dire, partagé entre gêne fierté et admiration devant de tels éloges...<br /> Merci tout simplement. <br /> Heureusement qu'au tout début des Fennecs Paris Trophies j'avais bien insisté sur la mauvaise foi évidente dont feraient preuve ces récompenses.. :D<br /> <br /> A jamais et pour toujours:<br /> FORZA FENNECS!!!!!
Archives
Publicité
Publicité