Le fennec nouveau est arrivé
Un
volcan s’éteint, un être s’éveille diraient certains, une page d’histoire se
tourne, une nouvelle s’écrit ! Une fin de cycle ? Non, un pas en
avant vers de nouveaux exploits, de nouveaux rêves, une nouvelle
mythologie !
Chers
amis, chers ennemis, chers fans, paroissiens et paroissiennes de tout poil, la
rumeur courait depuis longtemps, elle s’avère vraie : ce blog vit ses
dernières heures, victime malheureuse d’une censure sans cesse plus virulente.
Ce blog que vous aimiez tant, ce blog que vous consultiez par milliers (oui
oui, par milliers !) va devenir privé ! Mais loin de sonner le glas
de l’esprit Fennec, ce changement s’annonce comme un nouveau cycle, un
tournant, un pas supplémentaire vers la maturité (il paraît que ce mot est à la
mode dans certains milieux !).
Et
si certains pensaient que les Fennecs n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes,
des has-been, des vieux beaux, de ceux qui se regardent dans un miroir et
constatent, un sourire satisfait, la beauté des ruines qu’ils y voient, qu’ils
se détrompent : NON, les Fennecs ne sont pas morts, NON, ils n’ont pas été
refroidis par les assauts à répétition fomentés dans le seul et unique but de
les voir tomber ! Le gant a été jeté, ils le relèvent avec orgueil, prêts
à rompre le lien qui les retient encore à ce monde étriqué et obtus, ce monde
obscurci par l’ombre que les platanes de nos paroisses projettent sur les
vraies couleurs de la vie !
Mais
avant que cela ne soit, un dernier mot, un « au revoir, à bientôt »
s’imposait ! Une épitaphe à la hauteur de l’évènement était de
circonstance ! C’est donc avec respect et crainte que je laisse la parole
à notre cher Moebius, grand reporter de la Fennequie. Qui mieux que lui,
première victime de la tourmente qui a secoué ce blog, aurait pu trouver les
mots justes !
Mes chers amis,
C’est
avec une pointe d’émotion que j’écris ces quelques lignes, lignes qui, sans nul
doute, seront les dernières de ma carrière si belle, si longue et qui me semble
pourtant si courte ! Je vous ai aimés, vous me l’avez tous rendu à votre
façon : parfois gauches, parfois touchants, parfois cruels… A la froideur
de l’indifférence j’ai toujours préféré l’amour ou la haine ! Et pour cela
je ne vous remercierai jamais assez.
Loin
de moi la volonté de m’appesantir sur les évènements récents, néanmoins, si ce
blog meurt, c’est avant tout par la faute de certains, ces partisans du
politiquement correct, ces frustré(e)s du respect humain, ces adeptes du qu’en
dira-t-on pour qui la vérité est nécessaire tant qu’elle ne chatouille pas le
petit confort personnel ! Si je n’avais qu’une chose à leur dire :
honte à vous ! Honte à vous qui vantez les « joies » des abus
en tout genre à qui veut l’entendre mais qui n’acceptez pas que la caricature
soit parfois cynique ! On admet plus facilement ses travers quand on les
constate nous-mêmes semble-t-il !
Aux
autres aussi qui se sont attardés en ces lieux et qui, le temps d’un clic sont
repartis, le slip sur la tête, les œillères fermement vissées, jurant à deux
fois qu’on ne les y reprendrait plus, à ceux qui se sont offusqués des horreurs
et de l’orgueil sans limite de cette bande de jeunes immatures (le mot est
laché !) qui semblaient avoir pour seul mot d’ordre : Toujours
plus ! J’aimerais juste leur dire que nous ne sommes pas des mauvais
bougres ! Sans chercher une quelconque justification à tout ce qui a pu
être écrit et que j’assume pleinement, sachez simplement que les valeurs (oui
oui !) professées par les Fennecs ont toujours été celles du dépassement
de soi, de l’effort et de l’amitié ! Certes la modération est une vertu
mais qui peut se targuer de n’avoir jamais été excessif dans ses propos !
Enfin
à tous ceux qui nous ont aimés, appréciés ou juste trouvés sympathiques :
merci ! Merci de nous avoir lus, soutenus et encouragés !
Mais,
avant de partir, laissez-moi vous dire ce que ce blog était pour moi et ce que
j’espère il était pour vous : une tribune de liberté et de franc parler,
un lieu où les platitudes n’avaient pas leurs places, un petit coin de paradis
où il faisait bon venir de temps en temps se ressourcer, rigoler un bon coup,
s’émouvoir, s’énerver aussi et repartir le cœur plein d’espoir ! Je
jette un regard en arrière et je vois des lambeaux de souvenance faits de
grandeur, de coups d’épée, de chemins menant vers la gloire. Au bout de ces
souvenirs, on fourbit les armes et les étalons sauvages frappent des sabots.
Ce
blog ne sera bientôt plus, il partira vers des contrées plus accueillantes où
nul ne pourra l’interdire et le déclarer anathème !
Les
yeux emplis de larmes, la voix chevrotante, étreint par l’émotion...
Et
là j’annonce,
Les
Fennecs sont morts, vive les Fennecs !
Ce
blog était un pas vers l’immortalité, un trip de potes, le train est lancé, nul
ne l’arrêtera plus désormais et lorsque sonneront les trompettes du jugement
dernier, c’est fièrement que je marcherai, mes écrits à la main, vers l’autel
des comptes rendus sûr de moi parce que vivre ne suffit pas, parce que la
recherche d’absolu résonnera dans l’éternité tel un immense écho qui me renverra
ce nom béni : FENNECS !!!